Delphine Ysaye : Automobile (RTBF - novembre/décembre 2010)

Bonjour,

Delphine Ysaye - 19/11/2010


41.41Mo - 2m11s - MPEG-4 part 2 (XVid) avec son MP3 (MPEG audio layer 3)
. delphine_ysaye-auto_mobile-20101119-by_pouce.avi


Delphine Ysaye - 26/11/2010


40.61Mo - 2m09s - MPEG-4 part 2 (XVid) avec son MP3 (MPEG audio layer 3)
. delphine_ysaye-auto_mobile-20101126-by_pouce.avi


Delphine Ysaye - 03/12/2010


37.45Mo - 1m59s - MPEG-4 part 2 (XVid) avec son MP3 (MPEG audio layer 3)
. delphine_ysaye-auto_mobile-20101203-by_pouce.avi


Delphine Ysaye - 17/12/2010


28.52Mo - 1m30s - MPEG-4 part 2 (XVid) avec son MP3 (MPEG audio layer 3)
. delphine_ysaye-auto_mobile-20101217-by_pouce.avi


Bouli aka Poucelyne

Je trouve qu'elle a beaucoup de charme. Espérons qu'elle nous en dévoile un peu plus!

Merci

Bonjour,
Malheureusement, pas dans Auto Mobile puisqu'elle est maintenant chroniqueuse dans l'émission Dé6bels; Gaëtane Vankerkom ayant repris une nouvelle fois le flambeau.

Bouli aka Poucelyne

Delphine Ysaye.. c'est la fille de Marc Ysaye (le directeur de Classic 21) ?

Bonjour,
Oui, il s'agit de sa fille.

Citation :

Mais la diversité des métiers est de famille puisque son grand-père, Eugène Ysaye était peintre, alors que sa mère a fait carrière dans la comédie... Des traces suivies par Delphine, la fille aînée de Marc Ysaye, dont il est très fier.
source : http://www.tbx.be/fr/VIB/27/app.rvb

Interview issue du site citedesfemmes.com :

Citation :

Delphine Ysaye, comédienne

Le matin, à Cité des Femmes, on a une sacro sainte habitude : se brancher sur la radio Classic21 et savourer les billets d'humeur de Delphine Pointbarre! Qui se cache sous ce pseudonyme? La délicieuse Delphine Ysaye que nous avons rencontrée au Forum de Liège où elle répétait la pièce "Les Monologues du Vagin" Delphine Ysaye pour Cité des Femmesavec Nicole Shirer et Laurence Bibot (une belle occasion de revoir cette dernière depuis son interview). En six mots, Delphine c'est THE remède à la mauvaise humeur! Écoutez-la, elle fait toute la différence!


Delphine, tu oeuvres tous les matins à huit heures quart sur Classic21 (dans l'émission Easy Rider) avec de savoureux billets d'humeur...

"C'est la troisième saison que je fais ça. J'ai juste fait un break le premier trimestre parce que j'avais besoin de me renouveler".

Où trouves-tu l'inspiration ?

"C'est fortement basé sur l'observation au quotidien. Comme on est sur une chaîne familiale, je ne parle pas de politique. Ce qui m'amuse, c'est d'observer les gens, leurs manies... et j'ai mon carnet dans lequel je note mes idées".

Tu as fait l'Impro à Bruxelles?

"Non, je ne suis pas jouteuse mais "maîtresse de cérémonie" et j'accueille, je rythme et emballe la cérémonie".

Qu'est-ce qui t'a donné l'envie d'aller vers la comédie et comment ça a commencé?

"Je viens d'une famille d'artistes où ma grand-mère était comédienne et, depuis toute petite, elle m'a lu beaucoup de pièces de théâtre. Pour moi, c'était un chemin normal. Le fait de devenir artiste était normal! J'ai donc fait du théâtre, j'ai fait l'IAD (Institut des Arts de Diffusion). Et à la fin de ceci, on a créé le Panach'Club (avec Éric de Staercke) et on se met en scène tous les deux ans... et ça fait douze ans que je joue! Avec la troupe, on s'éclate dans la comédie! On a travaillé les Monty Python, l'humour absurde... et je me suis très bien entendue par après avec Nathalie Uffner. La carrière, c'est des rencontres... et puis on ne choisit pas toujours les spectacles... Mais ça me dirait bien de jouer un jour Andromaque ou Phèdre... Mais la comédie, je m'éclate vraiment bien!"

Pourquoi le surnom "Delphine Pointbarre"?

"(Long silence)... parce que je suis la fille de Marc Ysaye, qui est un grand monsieur de la radio (fondateur et batteur du groupe Machiavel) et que je n'avais pas envie de travailler en radio et d'être comparée ou jugée directement comme Delphine Ysaye. La comparaison était trop directe, donc j'avais envie de prendre un nom de scène. Et "Pointbarre" collait bien avec ce que j'avais envie de faire avec les billets d'humeur : "voilà, c'est comme ça et pas autrement, point barre!"... (rires). Maintenant, je fais les "Jeux du Dictionnaire", la "Semaine infernale", je travaille sur Classic21 mais sur la Première aussi".

Mais avoir un papa célèbre, justement, ça t'a aidée ou pas du tout?

"Disons que ça m'a aidée dans le sens où je ne serais peut-être pas sur Classic21... Là, je prépare mon One Woman Show... et je joue tout le temps sur scène. Mais ces choses-là, je les ai faites toute seule! Au-delà du fait que l'on peut dire "c'est la fille de", mon père m'a élevée dans la mentalité que si c'est ton rêve, faut que tu le fasses! La vie est courte, profite-en! Et puis, le fait qu'il soit artiste et qu'il ait réussi dans la profession, c'est clair que ça m'a aidée... mais pas de la manière qu'on pourrait croire".

Tu viens de boucler "Permis d'Rire", des capsules humoristiques imaginées par Joe Di Dio ("Y'a pas pire conducteur", Rtbf)?

"C'est Pierre Lorand, Delphine Ysaye pour Cité des Femmesmon comparse sur Classic21, qui m'a présentée à Joe. Il m'a expliqué son projet et j'ai trouvé ça hyper intéressant dans le sens où je trouve génial de lier l'humour au didactique! Ce ne sont pas que des capsules d'humour, il y a vraiment des choses à apprendre sur le comportement routier ou la législation ou plein d'autres choses. J'étais très emballée, on s'est fort bien entendus! Et puis, grâce à Joe, j'ai aussi réussi mon permis de conduire! (rires)".

Tu as joué dans plusieurs pièces dont une que tu as coécrite?

"Oui, c'était "Boomerang" une pièce écrite en 2008 avec Alexis Goslain. J'avais envie d'écrire quelque chose sur Gainsbourg sans parler de Gainsbourg. Donc, on a écrit une sorte de road movie à la Bonnie and Clyde, une cavale qui se passe sur les routes de la France... et qui va se terminer en prison. Tout est ponctué par des petits clins d' à Gainsbourg. Et ce spectacle, on est allé le jouer en prison... et ça s'est très bien passé de faire cette démarche-là!"

Tu prépares ton tout premier One Woman Show : "Clash"?

"Ouiiii... ça commence le 22 avril à Bruxelles, au Théâtre de la Toison d'Or. Je l'ai coécrit avec Valérie Muzzi, auteure de cinéma et de court-métrage".

Tu termines actuellement la tournée avec "Les Monologues du Vagin" qui a été joué par une multitude d'actrices américaines, françaises, anglaises... ?

"Ça fait la quatrième saison qu'on le reprend et je ne m'en lasse absolument pas! C'est à chaque fois un défi et un honneur! Le spectacle est drôle, on fait passer des images très fortes par l'humour... et la salle du Forum aujourd'hui est remplie, c'est donc un spectacle qu'on doit encore jouer".

Quelle est la chose qui te stimule le plus?

"Mon fils!"

...et celle qui te révolte le plus?

"L'injustice. Depuis que je suis toute petite, c'est toutes les formes d'injustice! Que ce soit un mec qui te fait une queue de poisson au volant ou condamner un innocent, ça m'a toujours mise dans tous mes états!"

Quel conseil donnerais-tu à une jeune femme qui veut se lancer dans la radio?

"Ce serait le même conseil que si elle veut se lancer dans le cinéma ou le théâtre, il faut y aller! C'est-à-dire avoir confiance en soi, faire des démos, prendre des rendez-vous avec les gens qui dirigent... et surtout être spontanée et soi-même. À la radio, ce qui plaît aux gens, c'est qu'ils pensent qu'on leur parle à eux. On entend quand on triche donc il faut être la plus spontanée et naturelle possible".

Il faut du culot pour faire de la radio?

"Oui... mais le monde de la radio, c'est quand même étrange. Je ne suis pas animatrice mais je fais beaucoup de direct et je ne me rends pas toujours compte qu'il y a autant de gens qui écoutent! C'est une ambiance très feutrée avec le micro, l'animateur... et c'est comme s'il y avait un côté sensuel où je ne me rends pas compte qu'il y a du monde derrière".

Qu'est-ce que ça représente pour toi, d'être une femme à notre époque?

"Personnellement, je trouve que j'ai beaucoup de chance d'être une femme, à notre époque, parce que j'ai la chance de faire un métier que j'aime, de pouvoir vivre de ce métier, d'être indépendante, de ne pas avoir besoin nécessairement d'un homme pour m'assumer. Je trouve que c'est une grande liberté par rapport aux générations de femmes précédentes, qui ont beaucoup travaillé pour nous! J'essaie, de temps en temps, par les spectacles que je choisis de jouer, par les chroniques que j'ai envie de dire sur Classic21, de penser qu'on a cette chance mais il faut faire attention que rien n'est acquis et qu'on pourrait retomber. On le voit dans certaines cultures que ce n'est pas encore gagné! Merci les aînées! Grâce à elles, j'ai quand même la liberté de faire beaucoup de choses qu'elles n'ont pas pu faire".

Brigitte, 20/03/2010
Photos : Maxin'R
Copyright photos : Cité des Femmes
source : http://www.citedesfemmes.com/delphineysaye.html